Thiais ou t'y es pas ?
- 7 décembre 2014
En repos depuis la course royale de début novembre, c'est en tant que lièvre que je m'en vais participer aux 10 kilomètres de Thiais. Il fait frais ce matin mais cette température sera idéale pour la performance annoncée de mon compagnon du jour Eric.
KM 0 : Nous sommes en deuxième ligne, l'objectif est d'éviter la chute de début de course. Je suis mandaté pour une perf' en moins de 37 minutes et malgré le manque de rythme j'espère m'y tenir et qu'Eric s'y tiendra également. Nous démarrons activement la course contre la montre en 3m35 au kilomètre. Je me contente de le suivre pour l'instant. KM 2 : Le circuit n'est pas passionnant mais il a le mérite d'être roulant et très bitumé. Nous suivons la foule toujours sur notre rythme de base. Eric semble tenir une très bonne forme et je tente de le garder à distance raisonnable. KM 3 : Pourtant, il met un coup de collier et je perd plusieurs dizaines de mètres. Je me fais violence pour revenir quand nous rentrons sur le chemin de terre, passage le plus délicat du parcours pour le chrono. C'est au moment où enfin je reviens que nous prenons un virage qui casse le rythme. Ne parvenant pas à relancer, je suis de nouveau distancé. KM 4 : Nous entrons dans le stade pour la première fois, je parvient à revenir sur Eric durant le tour et peut poser sur la photo ; on s'aperçoit que Xavier est juste derrière.
KM 5 : Sortie de stade, Eric remet une couche dans le faux-plat montant et il me distance par la même occasion. Je me dis que je ne suis vraiment pas un bon lièvre. KM 6 : Une féminine me double et je prends le sillage pour revenir un peu. Je cède finalement après un beau rapproché mais le bougre a la même idée que moi. KM 8 : Je surnage mais refuse à la fois d'être battu et de n'avoir servi à rien. Je lance la machine et revient progressivement sur un Eric qui commence à montrer des signes de faiblesses sur le long chemin de terre. KM 9 : Je négocie cette fois très bien le virage en épingle et met la gomme pour rentrer. J'y parviens et prends les devant afin de ramener Eric à bon port. Le chrono est bon, même très bon. Je ne le lâche plus et nous rentrons dans le stade, Eric est complètement cuit. Je l'encourage de plus belle pour qu'il parvienne à exploser ce chrono.
Il franchit finalement la ligne en 36m26 en 81ème position. Le contrat est rempli même s'il a fait le gros du boulot. Maintenant place à l'apéro.