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Cours Toujours

29 septembre 2021

Trail des moulins

  • 22 août 2021

Privé de vélo depuis 1 mois après avoir croisé la route d'une voiture, mon objectif de l'année - l'half iron man de l'alps man - semble compromis. Mais pour garder la forme et prendre un peu de plaisir dans un été gâché, je me rends en terrain connu pour participer à nouveau au trail des moulins de la Pommeraye.

Au programme, deux courses. Un 17km le samedi soir auquel succède 30 kilomètres le dimanche matin.

Course 1, Km 0 : Je démarre très fort histoire de voir où en sont mes adversaires du jour et les écarts se creusent à vitesse grand V autour de la piste puis sur la montée qui permet de quitter le stade et de rejoindre les champs de vignes. KM 1 : 3"22 puis KM 2 en 3"40. Je calme le tempo maintenant car il faut garder de la fraîcheur pour les 30 kilomètres de demain même si le terrain de jeu reste très plat à défaut d'être roulant. Nous traversons la passerelle passant au-dessus du circuit de la Pommeraye. Les chemins se succèdent jusqu'au KM 7 où les difficultés commencent. En panne de jambe, je ne suis pas capable de répondre aux attaques dans ces légères côtes en dévers et je dois à tous prix limiter la casse pour espérer quelque chose ce weekend. Un nouveau mur se présente où il faut se faufiler entre terre et rochers et je me bats pour rattraper mon retard sur la descente toute aussi raide qui lui succède. 

KM 10 : Nouveau coup de cul en forêt cette fois où je prends mon mal en patience, malgré le manque de rythme je ne suis pas encore complètement à la rue. Les derniers kilomètres sont plus roulants et me permettent de rejoindre le stade à travers de nouveaux chemins longeant les vignes et parfois à travers ces dernières.

Je conclus finelement cette première étape en 1h23 à 2 minutes du premier et 2 minutes devant le 4ème. J'espère juste avoir de meilleures sensations demain pour défendre au mieux mes chances de victoire.

 

  • 23 août 2021 

L'heure de vérité approche et je me sens prêt à en découdre. Je démarre très cool -autour de 4"/km- sur les mêmes chemins que la veille en attendant que les choses sérieuses commencent. Cette allure me permet même de creuser de gros écarts avec les deux premiers de la veille tandis que le 4ème me file le train.

Le tournant de la course intervient pourtant au KM 7 alors que nous avons dejà bien attaqué une belle bosse, nous croisons le groupe de tête en sens inverse qui redescend car ce n'est pas le bon itinéraire... un petit malin a débalisé.

Notre avance n'est plus et les efforts consentis pour la creuser devront se payer à un moment ou à un autre. Je ne baisse pourtant pas les bras et continue de mener au train afin d'user la concurrence tant que c'est plat.

KM 12 : Première difficultés du jour où je suis déjà un peu la pêine et je vois mes adversaires s'éloigner mais sans les perdre de vue. Nous traversons des champs aux herbes hautes et de grandes plaines accidentées sans oublier les cours d'eau. Ca casse vraiment les pattes !

KM 15 : Je n'ai rien lâché et je suis à présent revenu sur mes prédécesseurs et j'en profite pour placer une attaque tranchante sur une grande bosse en forêt et sur la plaine qui s'en suit. Je fais un léger trou et le moral revient ce qui me permet d'en remettre sur le plateau qui lui succède. Les single s'enchaînent à présent et je me vois déjà arrivant triomphant sous l'arche d'arriver.

KM 18 : Mais c'était sans compter sur leur retour de forme. Le groupe est reformé et nous nous observons. Ca monte et ça descend, nous traversons un  nouveau ruisseau dans lequel je trébuche après avoir mis le pied dans un trou d'eau. KM 20 : Je ne suis pas au mieux et c'est à ce moment qu'un concurrent lance une accélération qui me laisse sur place. L'endroit est pourtant roulant mais je ne peux pas suivre, je comprendre que ca va être difficile d'autant que les difficultés ne sont pas terminées.

KM 24 : J'ai perdu mes adversaires de vue et j'espère encore garder ma troisième place même s'il est actuellement devant moi. La tête d'aigle me tend les bras mais même à quatre pattes la progression est difficile. Cinq énormes pétards s'enchainent et je suis littéralement à l'arrêt. Nous sommes dans la forêt et ce sont des murs de pierres à gravir, nous avons des arbres et branches auxquelles nous raccrocher pour progresser. Les jambes ne veulent plus et la tête moins encore.

KM27 : Sorti de ce bourbier, je relance tant bien que mal la machine pour sauver les meubles et je parviens à boucler les 4 derniers kilomètres roulants en 5"/km.

KM 30 : Je coupe la ligne sans espoir et effectivement, je suis battu de 7 minutes par le premier et je pointe à 3 minutes de la boîte. Ce retour à la compétition ne s'est pas passé comme prévu. Un gros manque de rythme et une réelle défaillance en côte. Mon accident du mois de juillet a coupé ma prépa et je suis assez inquiet quant au triathlon qui se profile dans un mois.   

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29 septembre 2021

Crossroad de Coignières

  • 20 septembre 2020

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Dix mois après mes dernières foulées en compétition, je peux enfin épingler un nouveau dossard.

A ma fracture de la malléole en févrer a succédé le confinement mais je pense avoir aujour'hui récupéré la pleine possession de mes moyens - malgré une fragilité persistance de ma cheville.

La séance de jeudi fût révélatrice de cette grande forme avec une très bonne allure et une très bonne foulée. Cependant, un mal de dos me scie depuis deux jours.

Arrivés à Coignières avec Doudou en ce dimanche matin, nous chauffons sérieusement la machine en vue d'un départ rapide mais les sensations ne sont pas au rendez-vous pour le moment. Masqués sur la ligne de départ, nous attendons le top. Ce dernier retentit, je prends de suite la tête de ce 10 km "trail". ; mais pour seulement quelques hectomètres car deux courerurs se détachent pour passer au KM 1 en 2"50 ; 25 secondes avant moi.

Nous quittons à présent la route pour rejoindre un chemin qui nous mène à la forêt. KM 2 : Nous attaquons une longue descente caillouteuse avant de relancer sur des chemins forestiers larges et roulants. Mes deux devanciers s'éloingnet petit à petit tandis que je m'applique à faire mal à mes poursuivants sur cette portion plus plate.

KM 3 : Cette avance me permet de gérer la belle côte suivante en grimpant au train. Doudou en profite et se retrouve sur mes talons. Cette gestion me permet de relancer fort et de reprendre mes distances jusqu'à la prochaine difficulté. De nouveau, Doudou revient pendant que je gère mes efforts.

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KM 5 : De retour sur le bitume, je peux allonger la foulée mais pas autant que je ne l'aurai souhaité même si la foulée reste efficace.

Les deriers kilomètres sont tout plat, je prête bien attention aux racines qui traînent, au sable qui casse le rythme puis aux trous du chemin longeant le champ qui nous ramène au complexe sportif.

KM 10 : Je conclus finalement ce 10KM en 39" sur la 3eme marche du podium.

Ce retour à la compétition fait beaucoup de bien, s'entraîner est très agréable mais amener l'adrénaline

de l'opposition aux autres et au chrono est un vrai plus ! J'espère pouvoir remettre cela rapidement.

Un coup de chapeau à Doudou et à ses jambes de feu du moment.

25 février 2020

... en 1

  • 9 décembre 2019

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Après la victoire de la veille et une bonne tartiflette pour fêter ça, Benji et moi sommes de nouveau sur le pont pour cette fois 24 kilomètres à parcourir. La petite Origole est devenue un rendez-vous prisé de la fin d'année des traileurs. Un froid polaire est annoncé mais cela reste raisonnable cependant la pluie s'est invitée. Un échauffement rapide et c'est déjà l'heure du départ. 

KM 0 :  Ca démarre fort et c'est l'ami Sébastien qui prend rapidement les commandes de la course, tout d'abord sur le bitume pour rejoindre le bois de Pourras. KM 1 : 3"40, KM 2 : 3"50 : il ne nous faudra pas plus de 2 kilomètres pour nous perdre. Une rubalise à droite, une rubalise tout droit... Séb dit à droite... je fonce tout droit et tout le monde suit si bien que tout le monde à fait le parcours à l'envers. KM 3 : Nous avons formé un groupe de 4 et parcourons un single dans les bois et nous passons à travers ronces et orties, ce qui rend le trajet très sympa. Nous quittons ensuite le bois pour prendre un sentier boueux et glissant qui longe les étangs de Hollande. 

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KM 8 :  Le chemin qui était jusqu'alors plat à défaut de roulant commence à s'escarper, la course commence. Mais le fait d'avoir pris le chemin à l'envers rend le balisage compliqué à suivre puisqu'il est parfois dans notre dos ou caché derrière des panneaux ou arbres. Nous devons donc ralentir à chaque changement de direction pour être sûr du chemin que l'on doit emprunter. L'itinéraire continue de monter et descendre et je tiens bon jusqu'au KM 12 où mes jambes décident de me lâcher, je ne peux plus suivre mes compagnons. Je me mets donc au train pour rentrer à bon port sans me mettre plus dans le rouge. Je prends beaucoup de plaisir à parcourir ces chemins qui montent et descendent, qui glissent et qui parfois disparaissent même sous les eaux.

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KM 19 : Fin des montagnes russes, il est temps de rejoindre la ligne d'arrivée en réalisant les 5 derniers kilomètres sur des sentiers forestiers en traversant le pont de l'étang de Saint Hubert qui est vraiment paisible quand on a la chance d'être tout seul. KM 24 : Je passe finalement la ligne en 1h50 échouant à cettemaudite 4ème place qui me sied si souvent mais sans regret au regard des concurrents qui me devancent. Nous parvenons quand même à remporter le classement par équipe avec les amis Benji et Rico.

25 février 2020

Quand Benji est là, c'est du 2...

8 décembre 2019

On s'y sent bien donc on revient ! Le vertrail est devenu en quelques années notre jardin préféré pour attendre Noël. Toujours en relais parce que c'est vachement plus chouette (et aussi moins long). Tous les deux bien en jambe ça promet un résultat intéressant. Comme d'habitude, c'est Benji qui commence. Pendant que mon camarade se promène, je m'échauffe gentiment dans le gymanse qui sert aussi de pasage de témoin.

KM 9 : Les premiers passent comme des flèches mais Benji ne tarde pas et me tape la main en 8e position mais 1er relais. Il me reste maintenant à terminer le boulot entamer par mon labrador. Je pars fort sur les chemins boueux et boucle le premier kilomètre en 3"25 pour tenter de mettre un maximum de distance avec d'éventuels poursuivants. La route commence bientôt à s'élever sur un terrain peu technique mais toujours dans le noir. KM 11 : Sommet de la première longue côte, un peu de plat et ça repart en forte pente au son des encouragements des lycéens qui organisent cette chouette course. KM 12 : Nouvelle bosse, un peu plus technique avec un chemin caillouteux et abîmé qui laisse place ensuite à une longue ligne droite où je remets du rythme. KM 13 : Nouveau down and up qui se termine par un véritable mur ; une occasion en or de relancer fort. Mais tout ça c'est de la théorie, en pratique ça pique ! KM 14 : La raideur musculaire passée, je parviens tout de même à donner du rythme sur ce long chemin forestier boueux et parfois pas très large mais qui emmène vers un nouveau creux (KM 15) où je suis à un peu à la peine mais aussi à l'économie car dès demain il faudra assurer les 24km du trail de l'Origole ! Je boucle les derniers hectomètres tranquillement et rejoins la ligne d'arrivée cette année encore en tête du relais et 4e au scratch derrière de vrais champions !

24 février 2020

Une course royale.

2 novembre 2019

2 semaines après le marathon de Lisbonne, j'ai envie de faire un peu de rythme et je choisis les 20km de la course royale qui relie Versailles à Fontenay le Fleury pour m'y exercer.

Plutôt dans le creux de la vague, je sais déjà au regard de la concurrence que ça va être difficile de jouer une place aujourd'hui 

KM 0 : Après un échauffement plutôt sérieux, je me positionne en première ligne afin d'éviter de piétiner au départ. Le starter retentit et je pars avec le peloton depuis la pièce d'eau des Suisses. Le rythme est très soutenu à cause de la présence du 10km avec nous. Je me laisse rapidement décrocher pour passer le KM 1 en 3"30. Je me retrouve avec de vieux camarades de course avec qui je fais un bout de chemin. Nous longeons le canal du château de Versailles quand au KM 5 : lors du premier ravitaillement, le jeune scout qui le rendait la bouteille l'a retirée au dernier moment m'obligeant à m'arrêter, faire demi-tour, avant de repartir. Je dois maintenant revenir sur mes compagnons du jour.

KM 10 : Les kilomètres passent entre route et chemins parfois en plein vent et je ne suis toujours pas rentré sur le groupe mais je reste au train autour de 3"45 par kilomètre en espérant qu'ils faiblissent. Aux abord de Rennemoulin, le chemin devient extrêmement glissant dans la descente et pas réellement mieux dans le chemin montant qui suit. Je subis un peu en m'accrochant afin de ne pas laisser rentrer derrière. Les efforts du marathon commencent à se faire sentir.

KM 14 : Rendu sur le plateau le chemin passe entre les champs, il est fotement exposé au vent de face et je m'emploie pour maintenir une cadene correcte, mes concurrents de la première heure sont toujours en vue mais ne traîne pas en route. KM 18 : Un dernier long passage dans la boue avant de regagner le bitume qui mène à l'arrivée dans les rues de Fontenay. 

KM 20 : Je n'aurai pas flanché mais mes adversaires non-plus. Je boucle finalement ces vingt kilomètres pas vraiment roulant en 1h16, à une bonne 8e place, ce qui est très encourageant pour les échéances à venir.

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24 février 2020

Un tri normand

26 mai 2019

pont audemer

C'est l'heure de la reprise de la tri-discipline. Sans véritable préparation et dans ambition non plus, c'est à Pont-Audemer que la course se déroule.

Toujours le même rituel ; entrée dans le parc, organisation du matériel pour être le plus efficace possible dans les transitions.

Ma combinaison de nage enfilée, il est temps de se rendre au bord du lac pour le départ. KM 0 : le starter retentit, Benji et moi laissons la concurrence s'éloigner pour partir afin d'éviter la machine à laver.

750 mètres sont à parcourir, j'aligne donc les mouvements de bras en essayant d'avaler le moins d'eau possible... Les deux bouées à contourner donnent lieu à un peu de bagarre mais ça passe sans bobo. Finalement je quitte le lac après 17min. La course commence. Sortir de l'eau est toujours quelque chose de particulier. J'ai la tête à l'envers et il me fait plusieurs mètres pour reprendre les esprits. Je retire tout ce que je peux avant d'arriver au vélo.

Après une transition assez peu efficace, je mélange sur les 18km du parcours vélo. La forme n'est pas au RDV bien que je remonte de nombreux concurrents. J'ai une très forte envie d'uriner et c'est extrêmement brisant. Les kilomètres passent et une petite pluie s'invite à la fête sur ce parcours plat dans l'ensemble mais très abîmé aussi. Il me fait finalement 32min pour boucler le parcours ; loin de mes espérances.

La transition est plus efficace cette fois mais j'ai mal aux reins. Je pars pour 6km sur un rythme soutenu mais loin de mes dispositions actuelles; 3"40 de moyenne sur ces 2 boucles où je croise régulièrement les copains. 22 minutes plus tard j'en termine avec le 8e temps à pieds. Benji était bien plus fort aujourd'hui mais j'aurai ma revanche sur des distances plus longues.

29 octobre 2019

Weekend normand : triathlon de Deauville

  • 22 juin 2019

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Quelques semaines après la déception Pont Audemer, je retourne en Normandie pour le triathlon de Deauville ; distance découverte.

Le soleil est au rendez-vous et j'ai plutôt hâte d'en découdre. Mais mal réveillé, la journée commence avec l'oubli de mes chaussures de vélo... Et malgré tous mes efforts, pas moyen d'en avoir une paire.

KM 0 : piètre nageur, je choisis de partir avec la deuxième vague depuis la plage et direction la Manche... 'fin, quand on a la trouve car c'est marée basse. Je profite de l'aubaine pour allonger la foulée jusqu'à perdre pieds. C'est partie pour quelques longueurs et il est déjà temps de contourner la bouée pour regagner la plage. Raipidement, j'ai de nouveau pieds et je peux sortir de l'eau de façon express.

C'est toujours le même rituel ; lunettes, bonnet, haut de la combinaison. Je prends quelques instant pour me rincer les pieds avant de rejoindre mon vélo. Je perds beaucoup de temps à retirer le reste de la combinaison perdant ici beaucoup de temps avant de filer directement les chaussures de course.

Je roule fort dans les rues de Deauville pour refaire mon retard. Nous gagnons ensuite la campagne dans un parcours agréable qui nous mène sur les hauteurs de la ville. Bien en jambes, je remonte de nombreux concurrents. Le parcours est vraiment agréable malgré des passages où la route est défoncée. Le retour en ville est tout aussi sympa, il y a beaucoup de monde massé derrière les barrières, je remets un dernier coup de boost pour boucler les 23KM en 41min (21e temps).

Pour le coup, ma transition est idéale puisque je n'ai pas à retirer mes chaussures. Je repars de suite pour les 5KM à réaliser à pieds. Un parcours en plein soleil d'abord sur les allées bitumées qui longent la plage. Le vélo a laissé quelques traces sur les jambes mais je prends beaucoup de plaisir. Je rejoints à présent les célèbres lattes en bois de la plage avant de faire un détour par le sable lui-même. Ça casse le rythme mais je parviens tout de même à relancer de retour sur les lattes. 

Un A/R dans le port succède à tout cela avant de rejoindre l'arrivée. Je boucle finalement cette course à pieds en 18min (4e temps) pour un total de 1h15 et une jolie 16e place finale qui aurait été bien meilleure avec une bonne première transition; dommage.

Ma saison se termine là-dessus. Place au repos avant de préparer le marathon de Lisbonne prévu pour octobre.

22 octobre 2019

Entre terre et mer : Marathon de Lisbonne

  • 20 octobre 2019

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Les mois sont passés depuis la dernière compétition et la reprise risque d'être difficile car c'est d'un marathon qu'il s'agit : celui de Lisbonne.

Une préparation courte et très légère puisqu'elle a démarré fin août pour s'achever deux semaines avant la compétition faute de temps à y consacrer.

L'objectif d'aujourd'hui est donc simple : terminer et si possible en moins de 3h.

 

KM 0 : la météo est pluvieuse depuis plusieurs jours ici et là pluie ne s'arrêtera que quelques minutes avant le départ.

Fidèle a mes ambitions, je démarre sur les bases de 4min/km ; ce premier étant montant. Nous longeons l'océan vers le nord dans un cadre vraiment fantastique. Eric me rejoint au KM 3 et nous partageons désormais la route bercés par le clapotis de vagues entre côtes et descentes.

C'est assez difficile de se caler face à ce profil de course d'autant que le vent se fait vraiment sentir à partir du KM 5 et ne nous lâchera pas avant notre demi-tour au KM 7.

Toujours sur de bonnes bases, je profite de l'océan dans cette course d'attente et salue les copains qui passent en sens inverse. Eric et moi continuons notre chemin (route serait plus exact) et passons le KM 10 en 40min et le KM 15 en une heure. Tout va pour le mieux.

Cependant mon compagnon du jour finit par perdre quelques mètres et je ne le reverrai plus (j'apprendrai plus tard qu'il a perdu une cuisse).

Je continue seul à présent toujours bien en cadence en rythme avec les vagues qui échouent sur les rochers que je prends parfois le temps d'admirer. Le soleil donne de plus en plus fort mais les sensations sont bonnes et le chrono fidèle aux bases fixées : 1h24 au passage du semi marathon.

Mais la course à pieds est parfois (souvent ?) cruelle et le revêtement du sol change à présent et celui-ci ne rend pas bien l'énergie car il est humide. Je glisse donc à chaque reprise d'appui ce qui m'oblige à forcer la cadence pour maintenir l'allure. Le KM 22 me voit offrir un gel que j'avale avec une grande difficulté (j'en ai des sueurs froides rien qu'à l'écrire) quand le premier ravito solide n'arrive qu'au KM 25 : une aberration dans une course de gestion mais il est néanmoins le bienvenu. #bananes.

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Je commence maintenant à ressentir le manque d'entraînement mais je me rassure en me disant qui ne reste que 16km à tenir. KM 30 : passage en 2h03, je suis toujours dans le coup pour dominer les 3h et ma rencontre avec Stéphane m'a fait grand bien mais je suis seul avec moi-même à nouveau. Les kilomètres passent et le revêtement ne change pas à l'inverse de mes chronomètres. Désormais en 4min30 je ne dois rien lâcher de plus et la beauté du paysage ne me fait plus aucun effet.

KM 35 : 2h32, je perds pieds, j'ai mal et 7km m'attendent encore. Des poignards dans l'arrière des genoux, des débuts de crampe dans les tibias et un message de ma tête qui dit "marche, marche, marche..." Je n'en ai cure et cours malgré tout tentant de remettre du rythme par moment ; mais jamais bien longtemps.

KM 38 : je crois toujours en mes chances, ça va se jouer a la minute près. Mais je n'arrive plus à accélérer jusqu'au KM 39 où la présence de Steph, Fred et Hélène me rebooste même si je n'ai pas eu la force ne serait-ce que de leur adresser un regard.

KM 42 : j'attaque le tour final de la place du commerce, le public est nombreux et malgré une belle bagarre avec moi-même, j'échoue en 3h01 et quelques secondes, un miracle au regard de la difficulté du parcours et du temps consacré à préparer cette course.

Il y a un peu de déception dans ce résultat mais heureusement, le Portugal a de la ressource et Lisbonne a quelque chose à offrir à celui qui se donne la peine de la parcourir. Un weekend, une course, des copains l'essentiel aujourd'hui est bien là.

5 mai 2019

Une visite chez nos voisins belges

Nouvelle année, nouvelle destination. Le vote a décidé, la RUMBA se délocalise en Belgique ; dans les Ardennes belges plus précisément.
4 distances au programme pour nos valeureux coureurs. 12, 24, 42 et 62km avec des dénivelés inhabituels pour la plupart d'entre nous. Les départs sont étalonnés sur la journée avec une météo changeante au fil des heures

13h00 arrivé, il est temps de stopper l'échauffement pour rejoindre la ligne de départ du 24km, 1200 de D+.
La course fait partie d'un challenge local, il risque donc d'y avoir du beau monde.

L’image contient peut-être : 5 personnes, personnes souriantes, plein airKM 0 : Le top départ est donné dans une certaine confusion et c'est moi qui à mon habitude prend les rennes de la course pour les premiers hectomètres de légère descente. KM 1 : Nous sommes un groupe de 7-8 coureurs à nous débattre dans la première petite côte à laquelle succède une longue descente.
KM3 : Les écarts de creusent peu à peu quand nous abordons le premier pétard de la journée ; je chausse dès lors les bâtons pour limiter le mal de jambes à venir.
Aux côtes les descentes s'enchaînent sur des sentiers, des singles ou à travers bois tout simplement jusqu'au KM 6, lieu du premier passage à gué. Quelques dizaines de mètres avec de l'eau ressentie comme glaciale jusqu'à mi-mollets. Mais la course continue et le ciel s'assombrit de plus en plus.
Au détour d'un passage de troncs d'arbres dans une descente très technique, je trébuche à cause d'un mauvais appui mais heureusement sans gravité.

KM 10 : La grêle s'invite maintenant refroidissant sérieusement le fond de l'air. Je suis au cœur d'une descente très roulante où je peux enfin mettre un peu de vitesse jusqu'à l'arrivée du deuxième passage à gué. On se fait grêler et le vent s'est levé mais pourtant on y plonge comme si notre vie en dépendait. De l'eau jusqu'aux genoux et sur les cailloux glissants avec un certain courant, cela pourrait bien passer pour de l'inconscience, moi je parlerai plutôt de pur plaisir. KM 11 : Sain et sauf de l'autre côté, j'avale un morceau de pain d'épices sur la ravitaillement avant d'attaquer un véritable mur. Une côte raide comme la justice sur un chemin qui n'en est pas un. A travers la terre meuble et les rochers, il faut se frayer un chemin avant de basculer au sommet sur un single en devers mais avec une vue imprenable sur toute la vallée.
KM 14 : Toujours bien en jambes, je gère mes efforts pour faire progressivement exploser mon compagnon du jour dans les single forestiers en devers le long d'un cours d'eau. La suite n'est qu'une suite de creux et de bosses toutes plus improbables les unes que les autres ; les bâtons sont d'un grand soutien quand les jambes ne le sont plus. 

L’image contient peut-être : 1 personne, personne sur un vélo, arbre, plante, plein air et natureKM 19 : seul depuis un petit moment, je termine une nouvelle descente à travers bois entre branches, troncs, racines et dévers où les copains de la RUMBA nous attendent pour nous encourager. Je repars plein d'ondes positives pour affronter les 6 derniers kilomètres en commençant par une nouvelle côte bien balaise.
KM 21 : Alors que personne ne me suivait à au moins 300m, voilà qu'un concurrent débarque de nul part et se retrouve sur mes pas... étrange. Nous nous filons le train sur ces portions moins difficiles -disons moins techniques- qui nous ramènent à Bertogne.
KM 23 : Je parviens a répondre à une première attaque de mon adversaire en revenant au train sur ces pas mais au moment de passer à mon tour à l'attaque, la route s'élève et les crampes me font de nouveau perdre 50m sur sa seconde accélération. Je parviens à relancer au sommet et à revenir progressivement; malheureusement, un dernier faux-plat montant aura raison de moi, je dois m'incliner devant l'aisance de mon adversaire quand la route s'élève.
Je boucle finalement mes 25km et 1200 de D+ en 2h30 a la 7e place.

Quel trail magnifique, un décor sublime, un parcours ultra exigeant d'une part car la météo était fraîche et humide ; mais aussi parce que de nombreux chemins n'en étaient pas. Le passage à travers bois rend la progression difficile car les arbres, couchés, les racines, les branches, le sol meuble et en dévers demandent une concentration constante et usante sur 2h30 de course. Les passages à gué sont un vrai plus et les murs à franchir un véritable bonheur pour un traileur en quête de sensation.
Merci pour tout ça chers amis belges. Merci aussi aux copains pour la RUMBA pour cette nouvelle sortie club pleine de réussite !

 

25 avril 2019

Cross régionaux FFSU

  • 21 novembre 2018

En manque d'entrainement depuis la coupure annuelle post 20km de Paris, ça va être difficile de tirer son épingle du jeu aujourd'hui. 7km au programme, c'est trop court et trop rapide pour moi mais l'objectif est avant tout de prendre du plaisir. En réel manque de sensations dès le début de l'échauffement je cours longtemps, longtemps pour débloquer les jambes mais malgré 11km d'échauffement, rien n'y fait ; les sensations ne viennent pas.

KM 0 : Comme prévu, ça part très vite et je suis difficilement le rythme imposé. Le parcours est très roulant et très sec. Je limite la casse sur cette base de loisirs. Une seimple côte pour toute difficulté au cours de ces trois boucles.

KM 5 : Je suis à l'asphyxie et très loin des temps que je suis capable de réaliser aux abords de la dernière bosse. KM 7 : Je franchis la ligne un peu frustré par la tournure des évènements. Incapable d'hausser mon rythme, assez peu de plaisir aujourd'hui et une insatisfaisante 25e place.

Place maintenant à une longue préparation qui doit me mener aux championnats de France de trail.

 

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