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Cours Toujours
6 septembre 2016

De retour en terres angevines

  • 10 avril 2016

En week-end sur les terres angevines, j'en profite pour m'étalonner sur le Kal Onna trail en vue de la Maxi Race. 29 KM et 600 D+ sont au programme.

kal onna trail1

KM 0 : Je démarre tranquillement dans les rues de Chalonnes en attendant de quitter la route pour la première côte au KM 1. Ce premier tape-cul fait mal aux jambes mais l'expérience désormais acquise en course me permet de gérer et de monter au train avant de basculer de l'autre côté du mont au KM 2. Le parcours est très agréable sur ces chemins forestiers à l'ombre mais la course se gâte au KM 4 quand un mur se dresse devant moi pour m'amener à longer les vignes en plein soleil. Je suis accompagné d'un petit groupe de locaux que tout le monde semble connaître et les encouragements vont bon train. Un petit tour des fermes et on redescend (KM 6) vers une alternance de chemins forestiers et de vignobles. Les KM défilent sur des chemins plus ou moins accidentés faits de creux et de bosses et finalement assez peu roulants sur une allure autour de 4min20, j'ai de bonnes sensations et je parviens à faire le trou sur mon groupe accompagné d'un jeune coureur. Nous enchaînons les sentiers en bord de champs dans la campagne chalonnaise. KM 10 : passage en 44"30, nous continuos de progresser ensemble et profitons pour échanger quelques mots sous la chaleur qui commence à monter. KM 12 : Nouvelle portion très accidentée qui commence par descendre assez sèchement pour remonter de manière tout aussi raide ; je lâche un peu prise pour me mettre au train et m'éviter une fin de course délicate. Ces routes forestières sont extrêmement agréables et au détour d'un ruisseau, l'organisation a décidé de nous le faire traverser. Nous avons de l'eau aux genoux et elle est bien fraîche.

CHA_2701

KM 14 : Une longue portion de route en faux-plat montant me permet de relancer la machine alors que nous avons atteint depuis peu l'heure de course. KM 15 : C'est l'heure du ravito, un bout de banane avant d'attaquer une descente assez technique avec des pierres qui rendent la progression instable mais le plus dur reste à venir puisque quelques hectomètres seulement nous sont proposées dans la cuvette avant de remonter. KM 16 : Je monte de nouveau au train sur un sentier en bord de champs défoncés par le passage des tracteurs et mon jeune ami me distance légèrement. KM 17 : Toujours dans le sillage de mon devancier, je dois le rappeler à l'ordre puisqu'il se trompe de chemin ; le temps de faire demi-tour, le voici de nouveau avec moi. KM 18 : Nous longeons les vignes avant de reprendre la route et je creuse maintenant l'écart sur mon acolyte. La route est plate et je m'en donne à coeur-joie (4"10/km). KM 20 : Me voilà désormais bien seul mais pas pour longtemps puisque nous nous mêlons aux coureurs du 15km qui nous encouragent à courir plus vite encore. KM 21-22-23 : La fin de parcours annoncée très difficile est fidèle aux prédictions. Les côtes s'enchaînent avec des passage à 14% et des descentes tout aussi vertigineuses. Les jambes sont lourdes et le manque d'entrainement me pèse. Je m'accroche tant bien que mal. KM 24 : Nous repassons par la première côte empruntée et elle est étrangement plus difficile au second passage, je tire la langue et me fais charrier par un bénévole... sûrement au courant de ce qui m'attendait. KM 25 : Un petit passage à 19% me scie littéralement les pattes quand les deux heures de courses sonnent. Heureusement, il y a une corde pour se tirer vers le haut. Les sentiers n'ont plus aucune allure et moi non plus d'ailleurs, les crampes me guettent. Je prends un pied d'enfer à en chier comme un russe. KM 26 : La course folle continue par des traversées de ruisseaux, des montées et descentes à partir de crochets qui ramènent toujours au même sentier ; si bien que l'on croit être tout près de celui que l'on suit alors que l'on a jamais été aussi loin... KM 27-28 : Le bitume est de retour, c'est un faux plat montant qui nous ramène à l'arrivée. La famille est là pour m'encourager (et pour une fois je les ai vus !). Je gère ma fin de course afin d'éviter de finir sur une jambe. Je clos la balade en 2h15, avec une bonne 8e place quand on voit que Malard, Batardière et Gigon forment le podium.

kal onna trail2

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