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Cours Toujours
5 mai 2019

Une visite chez nos voisins belges

Nouvelle année, nouvelle destination. Le vote a décidé, la RUMBA se délocalise en Belgique ; dans les Ardennes belges plus précisément.
4 distances au programme pour nos valeureux coureurs. 12, 24, 42 et 62km avec des dénivelés inhabituels pour la plupart d'entre nous. Les départs sont étalonnés sur la journée avec une météo changeante au fil des heures

13h00 arrivé, il est temps de stopper l'échauffement pour rejoindre la ligne de départ du 24km, 1200 de D+.
La course fait partie d'un challenge local, il risque donc d'y avoir du beau monde.

L’image contient peut-être : 5 personnes, personnes souriantes, plein airKM 0 : Le top départ est donné dans une certaine confusion et c'est moi qui à mon habitude prend les rennes de la course pour les premiers hectomètres de légère descente. KM 1 : Nous sommes un groupe de 7-8 coureurs à nous débattre dans la première petite côte à laquelle succède une longue descente.
KM3 : Les écarts de creusent peu à peu quand nous abordons le premier pétard de la journée ; je chausse dès lors les bâtons pour limiter le mal de jambes à venir.
Aux côtes les descentes s'enchaînent sur des sentiers, des singles ou à travers bois tout simplement jusqu'au KM 6, lieu du premier passage à gué. Quelques dizaines de mètres avec de l'eau ressentie comme glaciale jusqu'à mi-mollets. Mais la course continue et le ciel s'assombrit de plus en plus.
Au détour d'un passage de troncs d'arbres dans une descente très technique, je trébuche à cause d'un mauvais appui mais heureusement sans gravité.

KM 10 : La grêle s'invite maintenant refroidissant sérieusement le fond de l'air. Je suis au cœur d'une descente très roulante où je peux enfin mettre un peu de vitesse jusqu'à l'arrivée du deuxième passage à gué. On se fait grêler et le vent s'est levé mais pourtant on y plonge comme si notre vie en dépendait. De l'eau jusqu'aux genoux et sur les cailloux glissants avec un certain courant, cela pourrait bien passer pour de l'inconscience, moi je parlerai plutôt de pur plaisir. KM 11 : Sain et sauf de l'autre côté, j'avale un morceau de pain d'épices sur la ravitaillement avant d'attaquer un véritable mur. Une côte raide comme la justice sur un chemin qui n'en est pas un. A travers la terre meuble et les rochers, il faut se frayer un chemin avant de basculer au sommet sur un single en devers mais avec une vue imprenable sur toute la vallée.
KM 14 : Toujours bien en jambes, je gère mes efforts pour faire progressivement exploser mon compagnon du jour dans les single forestiers en devers le long d'un cours d'eau. La suite n'est qu'une suite de creux et de bosses toutes plus improbables les unes que les autres ; les bâtons sont d'un grand soutien quand les jambes ne le sont plus. 

L’image contient peut-être : 1 personne, personne sur un vélo, arbre, plante, plein air et natureKM 19 : seul depuis un petit moment, je termine une nouvelle descente à travers bois entre branches, troncs, racines et dévers où les copains de la RUMBA nous attendent pour nous encourager. Je repars plein d'ondes positives pour affronter les 6 derniers kilomètres en commençant par une nouvelle côte bien balaise.
KM 21 : Alors que personne ne me suivait à au moins 300m, voilà qu'un concurrent débarque de nul part et se retrouve sur mes pas... étrange. Nous nous filons le train sur ces portions moins difficiles -disons moins techniques- qui nous ramènent à Bertogne.
KM 23 : Je parviens a répondre à une première attaque de mon adversaire en revenant au train sur ces pas mais au moment de passer à mon tour à l'attaque, la route s'élève et les crampes me font de nouveau perdre 50m sur sa seconde accélération. Je parviens à relancer au sommet et à revenir progressivement; malheureusement, un dernier faux-plat montant aura raison de moi, je dois m'incliner devant l'aisance de mon adversaire quand la route s'élève.
Je boucle finalement mes 25km et 1200 de D+ en 2h30 a la 7e place.

Quel trail magnifique, un décor sublime, un parcours ultra exigeant d'une part car la météo était fraîche et humide ; mais aussi parce que de nombreux chemins n'en étaient pas. Le passage à travers bois rend la progression difficile car les arbres, couchés, les racines, les branches, le sol meuble et en dévers demandent une concentration constante et usante sur 2h30 de course. Les passages à gué sont un vrai plus et les murs à franchir un véritable bonheur pour un traileur en quête de sensation.
Merci pour tout ça chers amis belges. Merci aussi aux copains pour la RUMBA pour cette nouvelle sortie club pleine de réussite !

 

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