Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Cours Toujours
30 janvier 2019

De l'eau à mon trail des moulins

  • 18 août 2018

     Certainement pas remis à 100% du triathlon de l'Alpe d'Huez, je m'engage tout de même pour un dernier challenge avant de terminer la saison. Le grand défi du trail des moulins de la Pommeraye. 16km à parcourir le samedi soir et 30 de plus à réaliser le lendemain matin.

     Après un échauffement plutôt sérieux, je rejoins la piste de départ où je reconnais plusieurs visages familiers. Le plateau est pas mal et le défi s'annonce corsé. KM 0 : Le coup de feu retentit, je pars au rythme proposé par les premiers mais nous n'avons pas encore quitté les rues de la Pommeraye que je fais déjà exploser le groupe car ce faux-tempo ne me plaît pas beaucoup ; je veux faire des écarts avant les 30 bornes de demain. KM 1 : Une poignée de coureurs se sont déjà détachés quand nous abordons les chemins des vignobles secs et défoncés ; ce qui mobilise à la fois à la fois les muscles et les articulations. KM 3 : Plutôt bien en jambes, je suis encore dans les pas du groupe de tête quand nous traversons la passerelle qui passe au-dessus du circuit automobile de la Pommeraye.

KM 4 : Les premières bosses se présentent maintenant et pas réellement capable d'accélérer, je reste au train en laissant filer les meilleurs qui ne semblent pas devoir enchaîner demain. KM 7 : Les organisateurs ont été cléments de ne pas nous faire emprunter toutes les bosses que l'ont a croisées jusqu'à ce qu'un véritable mur se présente, Il s'agit d'un chemin étroit, pas long mais rudement costaud à base de pierres, racines, ronces et branches. Presque à 4 pattes quand je passe au sommet, je parviens à relancer fort dans la descente attenante, creusant un joli trou sur les poursuivants. KM 9 : Toujours au train, une longue côte se présente à travers la forêt. Je m'applique à ne pas céder de terrain sur mes poursuivants mais le manque d'entraîenemnt se fait sentir en termes de puissance.

KM 10 : 43min, nous rejoignons à présent le bitume pour quelques hectomètres, je ne relâche pas mes efforts voyant que ça n'est pas très loin derrière. Nouvelle longue côte dès le KM 11, la dernière avant de rentrer. Je cours maintenant depuis plusieurs kilomètres avec un concurrent que je ne parviens pas à lâcher. KM 12 : je place une attaque dans une légère pente qui me donne l'ascendant mais l'écart est trop faible si bien que mon compagnon du jour revient dès la bosse suivante. KM 15 : A la lutte depuis plusieurs kilomètres, je suis taquet aux abords du dernier tour de piste et je sens qu'il en a encore ; je l'encourage à aller chercher celui qui n'a pas résisté au rythme imposé par notre bagarre. Je suis battu sur ce final car je veux en garder pour les 30 kilomètres à venir demain. Je conclus aujourd'hui en 1h09 en 5ème position, 1 minute devant le deuxième du grand défi : Benjamin Féquant, un costaud qui va être difficile à contenir demain.

  • 19 août 2018

Une courte nuit bien arrosée avec les copains n'est peut-être pas le meilleur moyen de défendre la minute glanée samedi soir mais on va voir ce qu'on peut faire. Un léger échauffement et une poignée de main chaleureuse avec Benjamin et il est temps de se rendre au départ.

crop_5b7d4004abd53_394672442723210900369544596479124075184128nKM 0 : La course démarre à une vitesse folle menée par mon adversaire du jour. Je me mets sur le porte-bagages mais je ne vais pas faire long feu s'il ne lève pas le pied rapidement. Ça descend pour le moment et il faut attendre le KM 4 pour la première bosse. Je prends un bel éclat et perd le groupe de tête. S'ensuit un très long moment de course solitaire dans ce joli décors avec deux belles bosses qui viennent couper ces longs chemin plats. KM 14 : La course commence maintenant avec un succession de difficultés sur 10 km. Je suis largué par le groupe de tête et cours en chasse-patate à la recherche d'un second souffle. Je profite d'un parcours au top avec des single en dévers, des troncs à terre et en l'air, des cours d'eau à traverser. Malgré la méforme, je me régale. KM 25 : Côte de la tête d'aigle, un véritable mur qui assome celui qui n'a pas gardé de forces. C'est la dernière bosse avant les 4 derniers kilomètres de plat pour rentrer.

Je franchis la ligne en 8ème position en 2h28. Je me croyais largement battu non-seulement par Benjamin mais aussi par des concurrents de la veille mais il n'en est rien. Benjamin ne termine que 4 minutes devant et tous les autres n'ont pas couru hier. Je termine donc deuxième de ce grand défi, une vraie satisfaction au regard d'une saison déjà riche.

Publicité
Publicité
Commentaires
Newsletter
Publicité
Cours Toujours
Archives
Publicité