Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Cours Toujours
2 février 2014

Enfoncer le clou(d) !

  • 1 février 2014

Sevré de compétition au mois de janvier, c'est dès le 1er février que je rechausse les baskets ('fin les pointes) pour les 8 kilomètres du cross de St cloud. Pas d'objectif précis aujourd'hui, juste travailler la vitesse les pieds dans la boue. C'est après un bref échauffement que nous nous réunissons sur la ligne de départ en attente du signal. L'esprit cross, c'est un départ en ligne droite sur une pelouse lynchée et où chacun choisit la trajectoire qui lui semble la plus favorable (sachant qu'il devra irrémédiablement en dévier) ; mais c'est aussi un bruit infernal à l'image d'un hyppodrome (sauf qu'on a peu de chance de finir en lasagnes).

WP_20140201_001[1]

KM 0 : Le top est donné et je démarre promptement afin de négocier au mieux la trajectoire repérée. Nous formons rapidement un groupe de 5 en tête de course au moment d'attaquer une longue ligne droite accidentée et boueuse. Un concurrent ne tarde pas à prendre les devant et s'éloigne peu à peu suivi d'un deuxième puis d'un troisième; si bien qu'au KM 1 : je ne forme plus qu'un binome à la 4ème place. Un virage en épingle dans lequel les organisateurs ont mis de la paille pour couvrir la flaque d'eau (sans effet réel) et nous abordons la seule difficulté de la journée (qu'il faudra tout de même affronter à deux reprises). C'est une longue côte heureusement peu glissante et c'est donc au train que nous la franchissons ; je profite de la relance pour tenter de faire le trou à bon allure et par la même de rentrer sur le troisième. Ca ne suffira pas. KM 2 : Un léger tape-cul et ca repart sur un chemin roulant ; chaque concurrent à maintenant environ 50m entre son prédecesseur et son poursuivant. KM 3 : Un chemin en chasse un autre mais celui-là est sec en plus d'être roulant. Je tente de nouveau de rentrer mais sans toutefois y parvenir. Un nouveau virage en épingle signe notre retour en forêt et donc sur terrain gras. J'entends de lourds bruits de pas derrière et c'est sans me retourner que je décide de relancer l'allure quand on atteind une descente dans laquelle mon habilité me permet de reprendre -je pense- un matelas confortable. KM 4 : On attaque la deuxième boucle et c'est le statu quo en tête de course. Les encouragements de mes camarades sont les bienvenus quand le souffle me manque. La boue n'a à présent plus aucune importance et je fonce à travers les flaques. KM 5 : Le virage en épingle de la côte me permet de faire un état des lieux des poursuivants et ce n'est pas réjouissant d'apercevoir une telle meute à mes trousses. Plus le choix, la côte est plus au train mais la relance doit être forte - je hais le cross - et elle l'est. Cela n'empêche pas un concurrent de revenir sur le chemin du retour. Il est costaud et je m'accroche jusqu'à la forêt, moment où je choisis de fournir mon effort. Je dépose littéralement mon adversaire (qui a coup sur a tenté le coup de bluff) et achève le travail dans la descente. C'est tout de même grâce au travail qu'il a fourni que je fais un beau rapproché sur le troisième qui ne se situe maintenant qu'à une vingtaine de mètres. KM 6 : Josette est là et ses encouragements me donnent des ailes. Cela se couple à la perte de temps de mon adversaire qui manque de se tromper de route. Je suis maintenant à dix mètres et il ne me faudra que peu de temps pour être sur ses talons. On sait tous-deux que la fin est proche et alors que l'allure est déjà très élevée, c'est lui qui déclenche les hostilités par une attaque que je parviens à tant bien que mal à suivre -je n'ai pas fait tout ça pour rien- et à contrer à cent mètres de l'arrivée. Les efforts qu'il à fourni jusqu'à maintenant lui seront fatal et j'empoche finalement cette troisième place.

WP_20140201_036[1]Cette place couplée aux super perf' de mes camarades nous permet de ramener à la maison le trophée par équipe. Bravo les gars, les filles !

Les huit kilomètres annoncés n'y sont pas, c'est une petite erreur d'éguillage nous a fait sauter presque deux kilomètres. Nul ne peut savoir ce qu'il serait advenu si nous les avions parcourus. Il faut maintenant bien récupérer en vue des quinze kilomètres de Charenton la semaine prochaine.

Publicité
Publicité
Commentaires
Newsletter
Publicité
Cours Toujours
Archives
Publicité