La première parmi les AS du courrier de l'ouest.

• 11 novembre 2012

Pour oublier la déception du 10km de Cholet dont je n'ai pas très envie de parler. Une sombre histoire d'enfermement au milieux de 2000 coureurs mêlés à un point de côté pour une 175eme place. J'attaque donc ma première parmi chez les As du cross du courrier de l'ouest.

Une fois n'est pas coutume mais le repas du midi est des plus légers. Apéro + couscous + fromage + dessert... MIAM. A quoi bon se priver quand on veut juste profiter d'un course sans ambition.

L'échauffement n'est pas le meilleur du monde, mais il permet de découvrir le parcours. Le terrain n'est pas très gras et les pointes ne seront pas utiles.KM 0 : Nous sommes tous réunis sur la très longue ligne de départ, en effet, les 200 athlètes tiennent sur une seule ligne. PAN ! Départ turbo pour de nombreux adversaires. KM 1 : Difficile entrée en matière, il faut laisser l'embouteillage du premier virage se dissiper. Je me situe dans le premier tiers de la course sur un terrain très plat pour le moment. KM 2 : On attaque pour la première fois la fameuse côte qui fait toute la réputation de cette course. Pour le premier passage, je n'éprouve pas de difficulté particulière pour la montée mais la descente qui s'ensuit est express. S'enchaîne une deuxième bosse en virage qui débouche sur une seconde descente. Tout ça casse les pattes mais comme le rythme n'est pas trop élevé, je récupère sans problème. KM 3 : On a terminé la petite boucle, nous attaquons maintenant les deux grandes. KM 4 : Deuxième passage sur la côte des as qui est un petit peu plus difficile et l'enchaînement des difficultés pique les jambes. Le parcours laisse un petit peu de temps pour souffler avant d'attaquer le faux plat montant du KM 5 : Il faut se méfier de celui-ci car il débouche sur un piège... un fossé plein de bout dans un virage ! (inspirés les organisateurs). Je prends de l'élan un peu comme je peux, saute et glisse à la réception. Je tangue mais me redresse finalement sans encombre... Ouf ! KM 6 : Nous traversons un bois avec ses creux et ses bosses avant de rejoindre le début de la deuxième grande boucle. Je suis toujours dans les 60, je garde en point de mire un collègue du CSJB. KM 7 : La maudite côte se dresse devant nous plus haute que jamais ! Son ascension est une épreuve que je surmonte et la descente un numéro d'équilibriste. Je garde le cap et passe la seconde sans ecombre. KM 8 : L'avancée continue quand arrive pour la seconde fois le piège. Je tente une tactique différente avec un saut vers l'extérieur... même cause, même effet, je glisse mais ne chute pas, l'honneur est sauf. Deux hommes me dépassent à bonne allure, j'accroche le wagon, dépose mon coéquipier, et nous filons doucement vers l'arrivée KM 9 : Mes compagnons qui ont fait un léger trou n'ont pas pu résister au retour du TGV, je m'impose au sprint pour l'honneur car il n'y a rien en jeu.

Pour ma première édition, je boucle à la 61ème place. Rendez-vous est pris pour l'année prochaine avec à la clé, je l'espère, un top 50 !