Trail V'Allonn(é)es

27 mai 2013

29 juillet 2012

C'est par un beau dimanche de juillet que je m'en vais attaquer le trail des chevreuils à Allonnes. Semaine cool et petit déjeuner habituel pour toute préparation. Un léger footing avec les copains du CSJB plus tard, nous voilà prêts à prendre le départ du 23KM en même temps que le 9 KM.

KM 0 : Suite au coup de feu, nous démarrons rapidement et un groupe d'une dizaine de coureurs se détache que je suis dans un second groupe. Nous passons le KM 1 : en 3m25 environ. Accompagné d'un homme véloce, nous gagnons du terrain sur certains de nos adversaires si bien que l'on finit par se caler autour de la 7ème place. Les difficultés ne sont pour l'instant pas insurmontables jusqu'au raviaillement duKM 4 : En effet, la première de la journée n'est pas des moindre et nous ammène droit au KM 5 : A peine sommes-nous ravitaillés que mon groupe de 2 vole en éclat sur une attaque de mon binôme. Le trou se fait rapidement et je décide de laisser partir car la course est encore longue. KM 6 : C'est la fin du tronc commun avec le 9 kilomètres et on y voit un peu plus clair, je suis maintenant 4ème. Je profite de la faiblesse de mon adversaire en descente pour le rattraper avant qu'il ne m'allume de nouveau dans l'enchainement de côtes qui s'ensuit. KM 8 : Une longue descente en mode pantin désarticulé me permet une fois encore de titiller mon adversaire dont l'attaque dans l'ascension suivante achèvera mon rêve de 3ème place. Il est vraiment trop fort pour moi et je reprends donc un rythme qui me permette de finir sans trop de bobos. KM 10 : Une nouvelle grosse difficulté me sabre les jambes mais je m'accroche et profite de cet itinéraire formidable. KM 11 : Alors que j'arrive au seconde ravitaillement, je vois mon prédécesseur prendre son temps pour boire un verre d'eau avant de repartir de plus belle. Nous traversons des chemins très étroits en forêt qui partent dans tous les sens avec une végétation luxuriante, c'est réel plaisir ! KM 12 : Je n'aperçois plus que très rarement mon adversaire en ligne droite alors que derrière, un homme revient doucement. Les creux et les bossent s'enchainent entre sable, terre et gadoue. KM 13 : Je me retourne de nouveau pour apercevoir maintenant deux hommes à mes trousses. Je profite d'un longue désascension pour reprendre un bol d'air d'avance. KM 17: Quelques hectomètres de goudrons, le temps de prendre le troisième ravitaillement et voir mes deux poursuivants plus prêts que jamais, une centaine de mètres à peine. KM 19 : Une déscnte vertigineuse faite à fond débouche sur une montée toute aussi exceptionelle escaladée au train. Un sol souple recouvert de déchets végétaux à travers les fougères qui nous trimballe de droite à gauche et inversement sur une distance infiniment longue. KM 21 : Il reste trois kilomètres et plus personne derrière, je savoure de voir que mon attaque a fonctionné, j'ai mal aux mollets mais le regain de moral compense. J'apprendrai après la course que mes poursuivants se sont égarés perdant ainsi un temps précieux. On descend de nouveau avant de remonter mais tout ce qui peut se présenter maintant n'est rien à côté de ce que l'on a déjà franchi. KM 22 : On traverse un harras digne d'une plage tellement il y a de sable, je longe les bords où l'on trouve un peu de terre. KM 23 : Toujours personne à l'horizon, je relache la pression et finis tranquillement ce trail somme toute assez difficile en 1h32m40s.