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Cours Toujours
27 mai 2013

Photo finish ?

  • 21 Juillet 2012

La perle du layon de saint Aubin sera ma prochaine destination. 10km150 dans les coteaux sans en boire une goutte ! Pourtant, deux boucles nous attendent, une de 4km et l'autre de 6.150km. Je choisis pour m'échauffer de reconnaitre la seconde partie. Je comprends très rapidement que cette course n'est pas taillée pour moi. de Luigné est ma proch

L'horaire quelque peu inhabituel de l'épreuve, prévue à 20h, m’empêche de pratiquer mon rituel du petit déjeuner.

KM 0 : Le pétard détonne, ça démarre assez rapidement. Un fou furieux croit même que c'est un 100m et sprinte. Un deuxième homme prend le large tandis qu'un groupe d'une dizaine de coureurs se compose, que je suis à une cinquantaine de mètres. KM 1 : Le rigolo parti au sprint crache maintenant ses poumons. Passage en 3m25, alors que l'on attaque la première difficulté de la soirée, une longue côte qui fait s'étirer le groupe que je piste. KM 2 : Les dégâts sont fait à l'avant et je récupère deux concurrents partis trop vite alors que le sol s'aplanit légèrement. KM 3 : Plusieurs descentes successives m'ont permis de me rapprocher de plusieurs adversaires. Le groupe de 10 est éclaté et il y a du monde partout. KM 4 : On en termine avec la première boucle et on commence la partie que j'ai reconnu, ce qui me donne un avantage certain sur ceux qui ne l'ont pas fait. Je sais donc que la deuxième véritable épreuve de la soirée se trouve à quelques hectomètres. Une légère descente, une passerelle et sans prévenir, un mur se dresse devant nous. L'ascension ne dure que trente secondes mais cela est amplement suffisant pour brûler les jambes. KM 5 : L'obstacle a fait des dégâts et je ramasse deux nouveaux adversaires mais la course continue. Creux et bossent s'enchainent jusqu'au KM 6 : Le chemin est plat et j'en profite pour me retourner et j'aperçois six concurrents, l'accalmie n'est que de courte durée car dès le KM 7 : la plus longue ascension s'amorce. Un homme revient sur moi dès l'entame et je me cale dans son sillage. Pus on avance et plus ça brûle les mollets ! Enfin on atteint le sommet et je constate qu'il ne reste plus qu'un concurrents derrière notre duo.
 Je reprends immédiatement un rythme fort pour ne laisser personne revenir. KM 8 : De nouveau, creux et bosses se succèdent jusqu'au KM 9 : La dernière descente est vertigineuse et je ne me laisse pas totalement aller. De retour sur le plat, je sais qu'il me reste 500 mètres pour évincer mon adversaires tandis que deux autres sont 150 mètres devant. Je mets ce qu'il me reste d'énergie pour revenir fort sur mes prédécesseurs et en passant au KM 10 : il ne me reste que 25 mètres à combler. Quelqu'un prévient mes concurrents que ça revient derrière et ils sprintent, je les rattrape et nous terminons tous les trois en même temps en 38m50s.

  • Tous trois 5ème, je suis considéré comme 7ème. Tant pis, je dois me contenter d'une bouteille de coteau plutôt que d'une caisse.
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